Mercredi (22/12/04)
Jeudi (09/12/04)
Douze
La chaleur de ton souffle et je prends vie. Ta bouche dans mon cou, ta main sur ma hanche et la saveur de l'attente. L'éclat du regard trompe rarement. La caresse appuyée entre mes seins confirme. Je fais semblant de ne pas comprendre. Du coup, tu insistes. Tu passe et repasse entre les monts de chair, creusant une tranchée chaude, là où se loge l'odeur de mon parfum la plus jalousement gardée. Là où tu aime enfuir ta bouche et poser la tête.
Ecrit par Miss-Chloe,
à 02:23
dans la rubrique "Mes ecrits".
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Mardi (03/08/04)
Onze
Je sens la claque qui frappe juste et sec, la langue qui fouille impérieusement. Le désir dressé dans mon dos me renseigne sur la suite de la rencontre. Je ne vais pas devoir obéir longtemps pour avoir ce que je veux. Du coup, je m'applique. Quand il me demande de danser, je danse. Cambrée, poseuse et indécente. Je balance des deux, chasse des hanches, présente la partie la plus charnue de mon individu. Quand je lance des oeillades dans mon dos, je l'observe à la dérobée. Nu, sur le lit, captivé par le spectacle, le sexe dans la main, le va-et-vient. Je sens sa main sur ma cuisse, glissée entre mes jambes, je sens les doigts inquisiteurs qui dessinent mes ronds et mes creux, mes pleins et mes déliés. Il sent la chaleur, la saveur animale induites par lui. Il s'en réjouit. Il ne regarde pas longtemps le petit spectacle qu'il m'a commandé. Il m'attrape par la taille, me jette en travers du lit, attache mes mains dans mon dos, me colle la tete dans l'oreiller. "Si, vite?" Ai-je pensé. Si vite. Et je ne le regrette pas. Il m'offre plusieurs galops, assortis de mes mots favoris. Il m'offre du plaisir, son plaisir, le mien, le notre. Celui de nous comprendre à demi-mots mais à pleines etreintes. Celui d'user du corps de l'autre pour le plus grand-plaisir de chacun. Celui de pouvoir se donner et se reprendre. Il m'offre ce qui me comble. Il me connait bien et m'envahit de ses doigts, m'ordonne de jouir. Je me complais dans cette position basse, dans cette prétendue soumission, cet abandon simulé. Il le sait. Il en joue, forçant la dose sur les insanités. Il me tient, le chien...
Ecrit par Miss-Chloe,
à 01:33
dans la rubrique "Mes ecrits".
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Vendredi (16/07/04)
Dix
My history X
Je t'ai manqué. Je le sais. Je le vois. A tes brusques accès de tendresse. A tes yeux qui me parcourent dès que je me tourne. A tes mains qui m'empoignent sans ménagement. Bien sûr, tu t'en défends. Bien sûr, tu as à peine pensé à moi. Bien sûr, mon corps n'a pas hanté tes nuits, tes jours, tes envies. Bien sûr.
Ecrit par Miss-Chloe,
à 14:44
dans la rubrique "Mes ecrits".
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Mardi (29/06/04)
Mardi (11/05/04)
Mardi (13/04/04)
Mardi (23/03/04)
Sept
Premières lectures érotiques.
18 ans, premières vacances seules. Seule au soleil, première rencontre avec moi-même à l'étranger. Pas beaucoup de paroles échangées, beaucoup de sorties, et une lecture... Trouvée chez un libraire. Ce n'était pas mon premier livre érotique, comme tout le monde, j'ai lu en cachette tout ce que j'ai pu trouver chez mes parents. Sans en être autrement excitée, ormis l'excitation procurée par la transgression de l'interdit. Puis ce livre, pas de la grande littérature, pas du grand porno non plus d'ailleurs. Mais un éveil incontestable. Le bouquin trace l'éveil sexuel mouvementé d'un jeune homme en angleterre au siècle dernier. Tous les grands thèmes de la littérature pornographique y sont : masturbation, excitation liée à l'interdit, voyeurisme, plaisir tarifé,...Ainsi que le parlé franc, le côté crû de la langue. J'ai conscience maintenant que plus beau, mieux écrit, mieux amené existe certainement... Mais les amours de jeunesse... "Le père de la jeune fille était un homme de peine sur le domaine de ma tante, elle habitait avec lui et une soeur plus jeune, son nom était Sarah.Fred s'étendit sur ses charmes depuis l'arrière-train jusqu'aux mamelles, mais il fut d'emblée évident pour moi qu'avec cette fille c'était : "Pas d'argent, pas de con", puisqu'il m'emprunta de l'argent pour lui donner. J'avais soutiré de l'argent à ma tante, à mon tuteur, et à ma mère et j'étais à la tete d'environ dix livres [...]. Je mis la main à son con, elle ouvrit les cuisses et je vis la fente, une paire de lèvres de chaque côté comme des saucisses, un solide clitoris d'un vermillon profond descendait se cacher entre ses lèvres, dans les replis du piège à pine. La lumière forte me permettait de voir aussi précisément que sous un microscope. J'entrai mon doigt, ma pine heurta mon ventre, demandant à prendre la place de mon doigt et, rendu à ce point, ja la laissait y aller. [...]" Anonyme, Ma vie secrète, Premières armes de Walter.
Ecrit par Miss-Chloe,
à 11:37
dans la rubrique "Mes ecrits" - Mise à jour : Jeudi 25 Mars 2004, 17:44.
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Jeudi (29/01/04)
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