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L'alcôve et l'abricot.

Mes agapes, mes casse-croutes, mes fantasmes.

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Douze

La chaleur de ton souffle et je prends vie. Ta bouche dans mon cou, ta main sur ma hanche et la saveur de l'attente. L'éclat du regard trompe rarement. La caresse appuyée entre mes seins confirme. Je fais semblant de ne pas comprendre. Du coup, tu insistes. Tu passe et repasse entre les monts de chair, creusant une tranchée chaude, là où se loge l'odeur de mon parfum la plus jalousement gardée. Là où tu aime enfuir ta bouche et poser la tête.

Avant de commencer ton chemin de ronde mouillé sur mon buste. D'abord un tour du propriétaire rapide mais décidé. Ensuite, le détail des montagnes jumelles. S'appliquer à en faire poindre le point culminant. S'acharner du bout des doigts, des lèvres et de la langue. Jouer du contraste. Un baiser doux, une aspiration goulue. L'un après l'autre. L'un et puis l'autre. Et puis la prise de contact devient plus intense. Mon ventre occupe ton attention. Le lécher, le pétrir, descendre...

Et arriver à l'endroit où je t'attend. Enfin! Le divin caché. Celui dont on tait le nom. Le repli où je me cache. Où mon abandon s'abrite. Fragile mais conquérant, rien que le fait de le regarder lui donne l'air bravache. Tu le dégage de son creux protecteur, l'offrant aux vents. La caresse le fait frémir. Il bat et t'apelle. Je l'entends crier dans mes entrailles. La sarabande mystique s'empare de mon bassin. Tu n'as encore rien fait et j'ondule déjà.... J'attends patiemment, tendant mion intimité vers ta bouche. J'attends le moment où tu auras décidé que tu as envie d'y gouter. Le moment où cette odeur douce-amère te décidera à aller coller tes lèvres contre les miennes. Anfin tu te décide de saluer le mont de vénus comme il se doit, langue contre chair, comme des amoureux qui se retrouvent après une longue séparation. Je fonds. Au sens propre. J'aime te voir, voir uniquement ton regard, le reste de ton visage étant perdu dans cette intimité qu'il m'est impossible de contempler sans accessoire. Je t'envie ton point de vue. Imprenable. Sur ma fragilité et ma réalité la plus animale. Je t'envie le pouvoir que tu exerces sur moi. Celui de refuser de me toucher. De choisir le rythme de la caresse, d'en choisir le registre. Allant du mordillement au baiser langoureux, du haut du mont de vénus jusqu'à l'anus, tu maitrise tout. Je ne peux qu'espérer. Et demander. Et te faire savoir, à coup de bassin et de soupirs ce que je préfère. Tu entreprends de visiter tous les replis de mon sexe de la pointe de la langue. Je n'aspire qu'à deux haltes. La première sur le point culminant du clitoris. Et j'espère qu'elle sera accompagnée de frétillements divins qui m'envoient directement au 7ème ciel. La seconde halte dans des lieux plus profonds et plus humides. J'espère que tu aimes t'y promener et que tu te propose de t'y attarder. Mais tu n'en fais qu'à ta tête. Toujours perdu dans mes coins, tu tourne autours de l'essentiel, tu t'encombre de délicieux détails. De détails en détours, tu décris des cercles concentriques, se rapprochant de l'endroit crucial. Cet endroit réceptif à l'extrême que tu te dois de traiter avec douceur. Mais fermeté. Ce dont tu ne te prives pas. Je sens toute ta bouche emprisonner la zone. Une légère succion vient réveiller le tout, tandis qu'un tout petit et extrêmement agaçant bout de langue vient caresser de plus en plus vite le bout du clitoris. J'ondule et gémis tant que je peux. Qui t'as appris ça? Qui t'as appris à me tenir prisonnière avec une partie aussi ténue de nos corps. Tu sais que tu me tiens. Tes mains cramponnent mes hanches, m'empêchant de me défaire de ton étreinte. Une fois sûr que je ne bougerai pas, elles entreprennent d'écarter tout ce qui pourrait empêcher la progression de ta langue. Ouverte et offerte je chavire. Je te supplie de m'achever. Tu es magnanime. Je vois dans tes grands yeux qui ne m'ont pas lachée une seule minute que tu vas abréger mon supplice. Tu insère tes deux pouces à l'entrée de mon vagin, libérant l'entrée pour tout le plaisir qui ne manquera pas de venir par vagues humides. Je sens ta langue agacer mon clitoris de plus belle, les succions qui s'accélèrent, les doigts qui s'enfoncent. Affolée, j'ouvre les cuisses plus grand, comme si je voulais t'engloutir. je glisse deux doigts près de ta langue et les frotte contre mon clitoris. C'est le moment que tu choisis pour aller plonger ta langue dans mon antre humide. Celui que je choisis pour éclater enfin. 

Ecrit par Miss-Chloe, le Jeudi 9 Décembre 2004, 02:23 dans la rubrique "Mes ecrits".

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Commentaires

Comme back...

AURORA

10-12-04 à 06:35

Je suis très heureuse de te savoir de retour... avec un si beau texte en plus.
Compliments et amitiés blogosphériques.

AURORA


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